Poppy en long

Ce blog est né suite à une question toute simple : Aujourd’hui, en 2016, et pour moi, qu’est-ce qu’un produit cosmétique  de qualité ?

La question mérite d’être posée, même si les réponses sont aussi nombreuses que les utilisateurs de cosmétiques – leurs âges, leurs catégories socio-professionnels et donc leurs budgets, leurs degrés de conscience écologique et les différentes évolutions de leurs modes de consommation, entre autres.

Il y a quelques années en arrière, 8 ou 10 ans, un produit cosmétique de qualité signifiait pour moi que si j’acceptais d’y mettre un peu plus d’argent, j’obtiendrais un produit fiable, fait pour durer un maximum de temps. De fait, produit de qualité voulait presque toujours dire produit de marque, car dans mon petit esprit de consommatrice de middle-class, seules ces grandes enseignes bénéficiaient de fonds suffisants pour mettre au point des produits vraiment efficaces. De plus, leur médiatisation était une sorte de bouclier préventif contre… contre à peu près tout en fait. J’étais dans l’idée un peu naïve que lorsqu’on vend ses produits à des milliers de personnes, on est très regardant sur la qualité – et pas uniquement sur l’effet.

Et puis j’ai fini par m’intéresser aux produits bio. Ça s’est fait petit à petit : d’abord de l’aromathérapie, puis des recherches pour limiter les produits chimiques à la maison dans les usages quotidiens ; j’ai remplacé tous les pots et laits de mes bébés par du bio, dans l’idée que je souhaitais ce qu’il y a de meilleur pour eux. Ensuite, les crèmes, parce que le soin passe aussi dans le choix des produits qu’on applique sur la peau fragile des nouveaux-nés. Et puis, avec le temps, j’ai étendu ces produits aux plus grands, à la nourriture, puis à mon conjoint et enfin à moi-même. Avec l’idée qu’il fallait peut-être se demander : Qu’est-ce que je mange, là ? Et cette crème pour le corps, si je vire le packaging tout classe, les méga résultats promis et les super mannequins sur la boite, c’est quoi, exactement ? Et à terme, tout ce que contient ce produit risque t-il de me filer des cochonneries ? Parce que c’est cool de ne pas avoir de boutons dans l’immédiat, mais si c’est pour chopper une sclérose en plaques ensuite… (façon de parler, bien sûr).

La massification de l’offre y est également pour beaucoup. Le bio et le naturel sont de plus en plus à la mode. Les produits eco-friendly bénéficient de plus de visibilité, cessant peu à peu d’être l’apanage de spécialistes ultra-concernés et touchant à présent le grand public comme jamais auparavant. Les produits sains ne sont plus la résultante de bidouillages étranges d’adeptes mi-hippy, mi-baba cool, 100% New Age – selon l’idée populaire. Fini également les produits malodorants estampillés « bon pour la santé » designés comme dans les plus sombres heures des années 80. Les marques bios ont pignon sur rue, des sites entiers de vente en ligne leur sont consacrées, n’importe qui doté d’un smartphone peut en commander, anytime, anywhere. Bref, c’est la consécration.

La circulation des informations joue également un rôle là-dedans. Les produits cosmétiques mainstreams contiennent tellement de cochonneries que l’on ne peut que se sentir concernés par des possibilités alternatives ; enfin, à partir du moment où on percute qu’on s’étale quotidiennement une bonne couche de pétrole sur la peau. Et pour ça, il existe de plus en plus de sites, de blogs en tout genre, qui tiennent les consommateurs informés. (J’en veux pour exemple le site consoglobe, parmi d’autres)

Ce qui est chouette avec tout ça, c’est que des gens comme moi (j’entends par là des personnes toutes simples, pas forcément toujours très au fait ni de la mode, ni de l’écologie, avec un budget aussi souriant qu’un dogue assis sur son os) ont à présent accès à un nombre croissant de produits bien moins toxiques à des tarifs nettement moins exorbitants. Et ça, ça n’a pas de prix. (Huhu.)

Ce qui est moins chouette, c’est que certains essayent d’en profiter et de vendre des vilainetés en barre avec tout un tas d’arguments plus ou moins plausibles. Dans la tranche de produits que je peux me permettre d’acheter, les produits sont parfois du greenwashing, ou alors d’une qualité toute relative. Et ça ne fait pas rêver.

Au final, la conclusion à tout cela est qu’il faut encore et toujours se renseigner avant d’acheter le moindre produit ; et c’est probablement ce qui rebute encore pas mal de monde – c’est tellement plus simple de débarquer en grande surface ou dans la parfumerie du coin et d’acheter une marque (parce qu’on achète souvent une marque plus qu’un produit) en se laissant bercer par les douces promesses quasi-électorales de leur com bien huilée… le luxe de ne pas penser ; et les conséquences qui vont avec.

Il existe des centaines de blogs de beauté, de santé, de lifestyle , de vrais mines d’or informatives. Poppy n’est pas tout à fait l’un d’entre eux ; je ne vise pas à relayer les informations trouvée sur d’autres blogs, même si je peux parfois en citer à l’occasion, toujours avec un lien. (Rendons à César…)
Non, ce blog est un média qui me permet de partager, auprès de celles et ceux qui pourraient s’y reconnaitre, ma modeste expérience d’évolution de coquette mainstream à consommatrice curieuse. Du ressenti avant tout ! Des avis à la pelle.

Je ne suis ni une fashionista, ni très à la page ; j’ai une trentaine d’année, quatre enfants, un (très) petit budget, mais l’idée installée qu’on peut quand même essayer d’être sexy au quotidien de manière un poil plus saine. Changer ses habitudes au quotidien sans trop se ruiner, petit à petit. Surtout sans se ruiner.

Donc, ce blog pour donner quelques avis simples, décomplexés, probablement ce qui me manquait en écumant les Internets avant d’acheter le moindre article de maquillage. Parce que je ne suis pas convaincue qu’on soit tou(te)s des green fashion-victims, et que parfois, c’est juste l’avis d’une copine dont on aurait besoin !

Pour répondre aujourd’hui à ma question initiale, je demande à un produit de prendre soin de ma peau ou mon corps dans l’immédiat et dans la durée ; parce que je n’ai qu’un corps et que j’entends bien le garder dans le meilleur état possible (matérialisme aristotélicien, je sais, ça craint.). C’est une relation de confiance que j’établis entre le fabricant et moi-même : Je vous donne de l’argent pour un produit qui aura un effet, mais je ne souhaite pas acheter d’effets secondaires nocifs à terme, merci. Et pour cela, moins il y a de produits chimiques, mieux je me porte !
Je souhaite également et plus globalement que ce produit ne s’ajoute pas à la note super salée que l’être humain fait peser sur l’environnement, autant que possible. Parce que j’envisage que la planète échoira à d’autres que moi, dont mes enfants. (Et puis, disons-le, l’égotisme environnemental, c’est So Has-Been…) C’est un petit geste, mais des milliers de fois ce petit geste donnent de grands résultats.
Enfin, il me semble qu’au 21e siècle, on devrait avoir compris que les tests sur les animaux, c’est vraiment une méthode d’arriérés. Un produit totalement cruelty-free, c’est tip-top.

Bienvenue en tout cas, et ne vous privez pas de participer, voire de rédiger à votre tour !! Parce que les copin(e)s, c’est moi, c’est vous, c’est à peu près tout le monde !

2 réponses sur « Poppy en long »

  1. Longue vie à Saperlipoppy ! Pour la coquette invétérée que je suis ce sera une mine d’or pour être belle en préservant son capital santé et aussi la planète…Un joli programme !

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